Voir aussi: les autres codes à barres
Le Codabar a été développé en
1972 déjà par
Monarch Marking Systems Inc. (société que nous représentons en Suisse).
Au Japon, le Codabar Monarch est aussi appelé NW-7. Monarch fut la première société à introduire les codes à barres
dans ce pays. Le nom japonais NW7 vient du fait que dans le Codabar Monarch, chaque caractère est composé de :
- 7 éléments (barres et espaces) qui sont soit étroites (Narrow en anglais) soit larges (Wide en anglais).
La composition relativement simple du Codabar Monarch fait qu'il est fréquemment utilisé pour coder des numéros de lot et de série pour les
applications de :
- banques de transfusion sanguine,
- services de livraisons à domicile,
- bibliothèques, etc.
Composition du Codabar Monarch :
- Il est possible de choisir les caractères Start et Stop parmi les
lettres a, b, c ou d ce qui offre 16 combinaisons possibles afin
d'identifier le contenu du bloc de données.
- De par sa conception, le Codabar Monarch ne nécessite aucun CheckDigit
(caractère de contrôle).
Il se contrôle lui-même, caractère par caractère.
- Le Codabar Monarch (parfois aussi nommé Code 2 of 7) permet de codifier
des données numériques (0-9) ainsi que 6 caractères spéciaux :
$ , - , : , / , . , +
Il a quatre jeux de caractères Start/Stop :
a/t , b/n , c/* , d/e
- Il se compose de :
- 7 élements binaires,
- parmi ces 7 éléments 2 d'entre eux sont larges (d'où le nom de Code 2 of 7).
Dans le tableau ci-dessous le 1 représente les éléments larges et 0 les éléments étroits.
Contrairement aux autres codes utilisant la distinction par éléments larges et étroits,
le Codabar Monarch ne fait pas appel à une largeur fixe de l'élément mais à une série de 18
largeurs différentes. Cette structure permet un contrôle systématique de la validité de
chaque caractère, ce qui permet de se passer de CheckDigit.
A noter également que de par sa conception chaque caractère du Codabar occupe un espace identique.