GOMARO s.a. - CH 1123 Aclens - Switzerland Annexe : codes à barres

ETI8

étiquette Odette

La nouvelle étiquette de l'automobile mondiale :

L'étiquette Odette-GALIA date de la fin des années 1980 et, pour tenir compte des nouveaux besoins logistiques (logistique tendue, mondialisation) GALIA s'est fortement impliquée dans les travaux de standardisation d'une étiquette mondiale, qui a réuni les européens, les américains du nord et les japonais.

Le standard résultant de ces travaux est l'étiquette mondiale de l'automobile, référencées ETI 8 dans la collection des standards GALIA. Cette nouvelle étiquette a fait l'objet d'une réunion d'information fin octobre 2001.

Pourquoi une nouvelle étiquette:

Une nouvelle étiquette, mais ETI1 donne satisfaction ; alors pourquoi changer ? 
Pourquoi faut-il abandonner l’ancienne étiquette ETI 1, tirée du standard Odette de 1988 ?

C’est une question courante que l’on se pose à chaque changement.

Les raisons du changement:

En relisant les comptes-rendus de réunions, on s’aperçoit que toutes les évolutions ont été bloquées depuis 1993 pour être intégrées dans « la » nouvelle version d’étiquette.

Au cours de la période 1993-1999 Odette a donc décidé de stopper les travaux sur cette nouvelle étiquette pour tenir compte des principaux changements intervenus dans le panorama.

Nécessité faisant loi, on a bricolé depuis pour satisfaire les exigences incontournables qui se sont fait jour avec la mise en place de logistiques de plus en plus tendues :
Vu l’urgence du besoin, les organisations européenne (Odette), japonaises (JAMA-JAPIA) et américaine (AIAG) se sont mises d’accord pour unir leurs efforts et développer un standard commun dans un délai très court. La première réunion s’est tenue en août 1999, la dernière en août 2001. Entre temps GM a mis en œuvre un prototype de la nouvelle étiquette de manière à en intégrer le retour d’expérience dans le standard final. GALIA s’est très fortement impliquée dans ces travaux.

Les orientations:

Il a été relativement facile de se mettre d’accord sur les objectifs et les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre, mais il a fallu tenir compte de spécificités régionales.

Ainsi les américains ont une étiquette de format réduit (A6 = 148x 105 mm) qu’ils collent sur les colis, alors que les européens ont une étiquette de plus grandes dimensions (A5 = 210 x 148 mm) qui est mise dans des porte-étiquettes faisant partie intégrante de l’emballage. Il était hors de question de jeter tous ces emballages pour une question de dimensions d’étiquette !

Le bon sens a donc prévalu et nous avons développé un même standard mondial avec :
La majeure partie des échanges se faisant maintenant avec des messages électroniques liés, il a été admis qu’une seule donnée puisse être codée à barres, véritable clé d’accès aux données reçues par électronique (avis d’expédition par exemple), saisie automatiquement et transférée dans les applicatifs pour déclencher des automatismes.

Cette nouvelle étiquette fait l’objet d’un atelier d’information le 30 octobre après midi. Son plan n’a rien de novateur en soi ; il tient compte :

Avantages de la nouvelle étiquette

L’avantage certain est que la même étiquette sera utilisée partout dans le monde de l’automobile, au profil client près, mais jusqu’où peut-on éviter les particularités ?

Ainsi plus besoin de chercher à comprendre le contenu d’une étiquette : les données sont toujours disposées de la même manière, indépendamment du fournisseur ; l’identifiant unique dans le monde, que constitue le Licence Plate, autorise des applications de traçabilité fiables et faciles à mettre en œuvre : avec une seule lecture j’ai automatiquement accès à un grand nombre de données logistiques.

Les innovations les plus importantes sont :

Mise en place et gestion du Licence Plate

Aujourd’hui l’étiquette utilise un numéro de série à 9 chiffres, précédé d’un identifiant de donnée S , M ou G selon que la palette est mixte ou non.

Demain nous utiliserons un Licence Plate à 20 caractères, précédés d’un identifiant de donnée 1J, 5J ou 6J, là encore selon que la palette est mixte ou non, en fonction de règles normalisées bien établies.

Les deux systèmes peuvent donc co-habiter sans conflit, en fonction de la capacité du partenaire commercial, à utiliser l’un ou l’autre identifiant. Il s'agit de gérer 2 modèles d'étiquettes, chacune avec ses spécificités.

Les codes barres de la nouvelle étiquette

Symbologie linéaire

La seule donnée qui doit obligatoirement être codée à barres, est le Licence Plate. Sa longueur et la place disponible, liée à celles des porte étiquettes, font qu'on peut facilement utiliser une symbologie linéaire pour l'encoder.

Le porte étiquette GALIA comporte des glissières sur 3 côtés, et une partie en fil métallique, qui maintient l’étiquette dans son porte étiquette. Cette partie a une forme de H dont la barre centrale est horizontale, qui partage l’étiquette en deux.

code39 Le numéro de série à 9 chiffres actuellement utilisé, tient dans les 105 mm laissé libres par le porte étiquette. La seule symbologie existante en 1989, était le Code 39; elle convenait très bien.

Avec un Licence Plate à 20 caractères sans modifications du porte étiquette, le Licence Plate en Code 39 dépasserait sur la zone adjacente : inacceptable puisque le code barres deviendrait alors illisible, en partie caché par la partie verticale du porte étiquette.


code128 Heureusement l’industrie du code à barres a créé une autre symbologie plus dense, le Code 128, également normalisée, qui permet de loger les 20 caractères dans les limites imposées du porte étiquette.
Heureusement encore, les imprimantes codes barres du commerce peuvent traiter l’une ou l’autre symbologie sans problème, comme une ‘police de caractères’ différente.

Quant aux lecteurs, pas de problème non plus : ils savent distinguer automatiquement toutes les symbologies.

Le changement de symbologie est donc tout à fait transparent pour l’utilisateur.

Symbologie bi-dimensionnelle


Au cours du développement de cette nouvelle étiquette il a été jugé utile de prévoir une zone où l’on pourrait écrire un message, soit un message d’avis d’expédition en back-up de l’EDI, soit un certificat qualité.

Dans ce domaine il n’est plus question d’encoder 20 caractères comme le Licence Plate, mais bien plusieurs milliers : une symbologie linéaire ne convenait plus.

PDF417 Là encore l’industrie du code à barres avait prévu cette évolution et créé de nouveaux types de symbologies où les caractères ne sont plus symbolisés par une alternance de barres et d’espaces, mais par la disposition de points dans une matrice, d’où le nom de symbologies matricielles ou bi-dimensionnelles (2-D) parce qu’il faut lire verticalement et horizontalement pour interpréter les signaux.

L’automobile US a mis en place un tel message, en PDF 417, dans lequel toutes les données de l’étiquette sont contenues pour être éventuellement lues d’un seul coup, en back-up ou à la place du message d’avis d’expédition.
D'autres symbologies, en cours de normalisation, peuvent véhiculer jusqu’à 5000 caractères (et ces limites peuvent être dépassées sous certaines conditions!) dans un espace encore plus réduit.

L’utilisation de symbologies 2-D implique l'utilisation d'imprimantes récentes et de lecteurs différents des appareils habituels.
Bien que le standard "étiquette mondiale" soit d’application identique partout dans le monde, GALIA a préférer retarder l’utilisation de symbologies 2-D pour éviter à ses Membres de devoir investir en nouveau matériel d’impression et de lecture. Cette application sera ouverte plus tard, mais on ne peut exclure que des partenaires commerciaux étrangers l’imposent.

Informations Gomaro s.a.

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